Beaucoup de personnes sont confrontées à la peur de l’engagement dans leur couple. L’un des deux partenaires – souvent l’homme – ne se sent pas prêt à franchir une étape importante de la vie à deux : un emménagement commun, un PACS ou un mariage, ou encore la mise en route d’un bébé. La situation est alors bloquée. Bien souvent, elle est difficile à comprendre et mène inévitablement à la rupture.
Pourtant, la réticence à s’engager n’est pas une histoire de sentiments, c’est beaucoup plus complexe. Avec beaucoup d’amour, et en discutant ensemble, il est possible de la vaincre et de sauver sa relation amoureuse.
Peur de l’engagement : est-ce une phobie ?
La peur de l’engagement, de plus en plus courante aujourd’hui, de par notre société libérée et individualiste, est reconnue par les psychologues comme une phobie. En effet, elle résulte d’une ou plusieurs peurs, et devient la cause d’un inconfort ou d’un mal-être. C’est bien la définition de la phobie.
Une personne peut refuser, pour différentes raisons, de s’engager avec une autre, alors qu’elle entretient avec elle une relation sentimentale. Cette attitude est plus ou moins consciente mais la conséquence, est qu’il n’y a pas d’évolution dans la vie à deux, et que la personne du couple qui est prête à s’engager, en souffre. Comme pour toute phobie, pour pouvoir la faire disparaître ou la soigner, il faut d’abord en connaître la cause. A l’origine de la peur de l’engagement, il y a bien souvent la peur de se retrouver enfermé / coincé et de perdre sa liberté. Mais il y a aussi la peur de s’investir dans une relation et de souffrir, parce qu’on ne se sent pas suffisamment aimé ou parce que les rapports sont compliqués / conflictuels.
Il est nécessaire de communiquer avec votre partenaire sur cette peur de l’engagement
La peur de l’engagement ne doit pas être une honte, ni un sujet tabou. Lorsqu’on constate chez son / sa partenaire des attitudes qui montrent qu’il / elle souffre de cette phobie, il est essentiel de percer l’abcès et d’en parler.
Dans le couple, il est essentiel de savoir communiquer. Il faut inciter l’autre à s’ouvrir, lui parler de ses ressentis sans agressivité, et en restant à l’écoute, sans le juger. Il est nécessaire de trouver les origines de cette peur de l’engagement. Cela peut résulter d’une relation sentimentale passée qui a échoué, ou un mal-être plus lointain comme le divorce de ses parents, ou tout simplement représenter la crainte d’être privé de liberté dans son quotidien. Une fois la cause trouvée, il faut en discuter, rassurer l’autre et mettre en place un mode de fonctionnement qui évite que cette peur ne ressurgisse constamment dans le couple.
Il faut accepter l’indépendance de l’autre mais se retrouver autour de moments forts à deux, le mettre en confiance sur sa fidélité, lui rappeler sa compatibilité et surtout qu’il est normal de se disputer parfois. Globalement, il faut être en capacité de faire des compromis pour rassurer son / sa partenaire, et de comprendre l’autre, pour que cela fonctionne.
Pensez à ce que vous risquez de perdre si votre peur de l’engagement persiste
Le plus grand risque dans la peur de l’engagement est de passer à côté d’une relation qui en vaut vraiment le coût. Passer à côté de l’homme / la femme de sa vie ou perdre quelqu’un que l’on aime profondément. Lorsqu’une personne est prête à s’engager, contrairement à son / sa partenaire, elle peut se lasser de la situation. En effet, elle peut avoir l’impression de ne pas être aimée ou lassée de ne pas construire une vraie vie à deux. Paradoxalement, la peur de l’engagement peut faire fuir l’autre partenaire, c’est à dire la personne qui était prête à s’engager !
Et si vous doutez de votre conjoint, je vous conseille de lire mon article sur le rôle d’un détective privé.